PRÉSENTATION DE NOTRE SITE INTERNET LYCÉEN

CNRD 2017

Cette année, le sujet proposé à notre étude, dans le cadre du Concours National de la Résistance et de la Déportation 2017, s’intitule « La négation de l’Homme dans  l'univers  concentrationnaire nazi ». Pour nous, la « négation de l’Homme » est synonyme de déshumanisation et renvoie aux traitements inhumains infligés aux déportés.

Nous avons longuement réfléchi au sens de l’expression « système concentrationnaire nazi ». Nous avons choisi de considérer qu’en faisaient partie l’ensemble des camps de concentration et d’extermination, bien sûr, mais aussi les camps de prisonniers de guerre (les Stalags et les Oflags) car leur fonctionnement est en partie calqué sur celui des camps de concentration créés en Allemagne dès 1933 (et l’inauguration de Dachau), et que certains des traitements infligés aux prisonniers provoquent une déshumanisation.

Nous avons choisi de nous demander : comment le fonctionnement des camps mis en place par le régime nazi a-t-il contribué à nier l’humanité des prisonniers qui y furent déportés ?

Notre groupe de travail est composé, au total, de quatre élèves, aidés par un professeur référent de notre Lycée (enseignant en Histoire-Géographie). Nous avons, à nous quatre, bâti ce site, rédigé plusieurs articles thématiques et réalisé trois courts-métrages. Pour le tournage de ces films, nous avons pu compter sur plusieurs de nos camarades, qui ont fait office de figurants, afin de rendre ces courts-métrages plus réalistes.

Certains des membres du groupes participent pour la seconde année consécutive au Concours National de la Résistance et de la Déportation, et un troisième membre participe, lui, pour la troisième année consécutive.

Photo de l'équipe travaillant sur le site internet

Comme vous pourrez le constater, le site propose d’abord un contenu vidéo, retraçant l’histoire de trois déportés provenant de trois types de camps différents, et dont les parcours permettent de présenter différentes formes de déshumanisation :

  • Léon Lehrer, déporté dans un camp d’extermination, ayant raconté son expérience concentrationnaire dans un livre de souvenirs, base du scénario de son court-métrage : 172 749, un Poulbot à Pitchipoï
  • Jeanine Morisse, épouse Messerli, déportée dans un camp de concentration, qui s’est confiée à nous, et a témoigné dans un ouvrage sur lequel nous avons travaillé pour finaliser le scénario de son court-métrage : Là d'où je viens : Ravensbrück
  • René Tardi, déporté dans un camp de prisonniers de guerre, et dont le fils Jacques Tardi a illustré les souvenirs dans une BD en deux tomes, sur lequel nous nous sommes appuyés pour scénariser son court-métrage : Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB

Notre site internet comporte également une partie documentaire, enrichissant les trois films et les mettant en perspective : des articles retraçant la biographie de chacun des déportés étudiés, et d’autres développant les thématiques illustrées par chaque court-métrage (la déportation, les punitions, le sort des femmes, etc.). NB: Les notes de bas de pages sont également disponibles en info-bulle lorsque le curseur est placé sur une citation.

Vous pourrez également découvrir, dans une rubrique dédiée, les détails du processus de réalisation de chaque court-métrage, et donc nous suivre dans notre processus de réflexion, et remarquer quelques détails qui auraient pu vous échapper au visionnage, associés à leur symbolique.

Nous vous invitons maintenant à rentrer dans le site, à l’explorer dans les moindres recoins (nombreux). Un conseil de lecture du site : regardez un premier-court-métrage, puis découvrez la biographie qui lui est associée, ainsi que les pages de documentation thématiques, sans oublier les coulisses du court-métrage en question. Ensuite, passez à la vidéo suivante, puis à la troisième.

Il vous restera alors à découvrir notre rubrique F.A.Q. (disponible en bas de la page d’accueil), notre récit de la rencontre mémorable que nous avons vécue avec Jeanine Morisse-Messerli (cf. rubrique RENCONTRE disponible sur la page d’accueil), et notre CONCLUSION.